Le cadre ovale de ce bas relief est tout à fait typique du portrait familial qui trônait dans les maisons d’avant 1950. C’est donc naturellement que j’en ai repris et revisité le sujet. En dehors de l’attachement qu’on porte aux personnes, les seuls critères qui font qu’on les garde sont : Le cadre est beau en bon état ou précieux, les sujets sont célèbres ou particulièrement marqués, le portraitiste est célèbre. Les encadrements que je chine ou récupère se rapprochent généralement du seul premier critère.

Pourtant, les images de ces fantômes n’en restent pas moins de formidables répertoires généalogiques et nous éclairent sur cette incroyable loterie génétique qui s’effectue au sein d’ une filiation. On peut donc suivre ici, les croisements improbables d’une lignée un tiers humain, un tiers oiseau, un tiers cochon et s’amuser des chimères que cet assemblage génétique génère. Le sujet était d’ailleurs d’actualité quand j’ai réalisé ce tableau, ma lignée allait s’agrandir d’une nouvelle génération, et le portrait de famille prendre de nouvelles couleurs.

• Les Huoichons